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Blog sur le Portugal

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(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

samedi 30 novembre 2013

Pour que les poetes ne meurent jamais


Photo du jardin des Al-Mu Tamid (à Silves)

Après quelques minutes très agréables à écouter Gilbert Bécaud dans "Quand il est mort le poète" ICI Je reviens au Portugal, à Silves, la “Xelb” musulmane, une ville de l'Algarve, qui était un ancien refuge pour les poètes.

En l'honneur de tous les poètes de la tolérance, voici le poème des Mille et Une Nuits, que j’avais déjà traduit dans mon post:
http://portugalredecouvertes.blogspot.pt/2011/01/un-poeme-des-mille-et-une-nuits.html
et que  je trouve bien beau:
Place Al-Mutamid (Silves)

Par crainte de celui qui épie
Plein de l’envie qui ronge
Ce jour-là elle n'est pas venue,
Pour ne pas être trahie
Par le resplendissement de son visage,
Par le tintement des bijoux,
Et par le parfum de l'ambre
Que de son corps s’exhale :
C’est que le visage, avec le voile,
Elle pourrait encore le cacher,
Et les bijoux, entretemps,
Elle pourrait facilement les retirer,
Mais la fragrance de la beauté,
Comment pourrait-elle l’occulter?

Por receio de quem espia
Cheio de inveja a roer
Não veio naquele dia,
P'ra assim traída não ser
P'la luz que no rosto esplende,
P'las jóias a tilintar,
E pelo perfume do âmbar 
A que o corpo lhe rescende:
É que ao rosto, com o manto,
Tapá-lo ainda poderia,
E as jóias, entretanto,
Facilmente as tiraria
Mas a fragrância do encanto
Para ocultá-la, que faria?
 Al-Mu Tamid 

Ce poème est un des plus connus de Al-Mu Tamid;  il figure dans les Mille et Une Nuits (nuits 180 e 866); je tiens ces détails d'un livre d'école de mes enfants, et j'essaie de vous donner une bonne traduction que j'ai faite, en espérant que vous aimerez ce doux poème d'il y a presque mil ans.
Al-Mu Tamid (1040-1095) est considéré un  des plus grands poètes de son temps. Né à Beja, ville de l'Alentejo (au nord de l'Algarve), Al-Mu Tamid est devenule Calife (gouverneur) de Silves, alors capitale de 'Al-Gharb (ancien nom de l’Algarve). 



Perchée tout en haut de la colline, la muraille de Silves semblait imprenable. À l’intérieur des remparts, des excavations ont mis à jour les fondations des constructions qui abritaient une civilisation brillante.
Silves du début du siècle XII é décrite par Edrici, un géographe musulman: “Silves, une belle cité bâtie dans une plaine, est entourée par une forte muraille. Ses alentours sont couverts de jardins et de vergers. On y boit l’eau d’une rivière qui baigne la ville du côté sud et qui fait tourner les moulins…..

Sa population, ainsi que celle des villages voisins, se compose d’Arabes du Yémen et d’autres, qui parlent un dialecte arabe très pur; Ils savent aussi reciter des vers, et en general, ils sont éloquents et spirtuels, aussi bien les gens du people que les personnes des classes élevées. Les habitants des campagnes de ce pays sont extrêmement généreux; nul ne l'emporte sur eux...

 
A Silves dos princípios do Séc. XII é descrita por Edrici, geógrafo muçulmano:
«Silves, bela cidade edificada numa planície, está rodeada por forte muralha. Os arredores estão cobertos de hortas e pomares. Bebe-se água de um rio, que banha a povoação pelo sul e move moinhos.....
A população, bem como a dos povoados vizinhos, é constituída por árabes do Iémen e outros que falam um dialecto árabe muito puro. Sabem também dizer versos e, em geral, são eloquentes e hábeis, tanto a gente do povo como a das classes elevadas. Os habitantes do campo são extremamente hospitaleiros, ninguém os excedendo neste ponto.
source: http://www.cm-silves.pt/portal_autarquico/silves/v_pt-PT/menu_turista/concelho/feira_medieval/O+regresso+ao+passado/
 

À l’intérieur des murailles de Silves, règnent les échos des gloires, mais aussi des tragédies des conquêtes et des reconquêtes.

Avant de quitter Silves, rendons visite au musée archéologique de la ville. Il a été aménagé adossé au murailles de la cité, et s’étend autour d’un puits-citerne de 18m de profondeur, d’origine islamique du XIe siècle. Un escallier en colimaçon entoure le puits.
Photo prise au travers de la vitre de protection du puits
Le musée comporte également une intéressante collection de céramique musulmane, surtout celle qui provient des fouilles réalisées dans le château.
 
 


 Je vous invite à continuer la visite de Silves, pour une petite promenade:


Silves - Andalusino - Portugal
Vidéo Publiée par Comprimido PT
MERCI À L'AUTEUR POUR LE PARTAGE!

dimanche 24 novembre 2013

Poemes du Bresil

 
 
Avelina Maria Noronha de Almeida (de la ville de Conselheiro Lafaiete, état de Minas Gerais, au Brésil)  m’a fait l’honneur de devenir mon amie grâce à la découverte de nos blogs respectifs.  Femme de lettres, écrivain et poète, elle m’a autorisée à traduire et à publier ses poésies dans mon blog.
Pour décorer mon post, des photos de vues sur la ville de Viana do Castelo
 
J’ai bien aimé “A MORTE DO POETA”  de son blog MINHAS POESIAS: http://avelinaminhaspoesias.blogspot.pt/
Avelina a expliqué:
Poème écrit en écoutant, à la  radio, les nouvelles de la mort de Vinicius Moraes
A MORTE DO POETA / LA MORT DU POÈTE

 
L’oiseau a ressenti une douleur soudaine
et durant son vol il a vacillé.
La joie s’est reccueillie
empressée.
Le verbe “aimer” frissonna
de froid
et le mot “femme”
s’est évannoui.

De la Poesie s’est perdu
le rythme.
Les métaphores palirent
.
Plus mauve est devenue
la violette.
Une note désaccorda
brusquement
dans la symphonie de la vie.

Il y a eu une interruption
de la nature dans son harmonie.

L’horizon affligé demanda:
- Qu’est-il arrivé?

Des ailes se sont déployées légères
dans l’azur attristé
Le poète est mort
!
 
J’espère que ma traduction vous aidera à apprécier ce joli poème!

Súbita dor o pássaro sentiu
e vacilou no voo.
A alegria recolheu-se
apressada.
O verbo “amar” estremeceu
de frio
e a palavra “mulher”
teve um delíquio.

Da Poesia extraviou-se
o ritmo.
As metáforas empalideceram.


Mais roxa se tornou
a violeta.
Uma nota desafinou
bruscamente
na sinfonia da vida.


Houve um hiato
na harmonia da natureza.

O horizonte indagou aflito:
– O que aconteceu?

Asas ruflaram leves
no entristecido azul:
O poeta morreu!
 



Pour ce qui est de la petite histoire du jour, je fais la liaison par une ville du nord du Portugal, Viana do Castelo.



 Statue de Diogo Alves et Catarina au centre-ville de Viana do Castelo
 
Dans mon post publié sur Viana do Castelo, on lisait:
 
Lui c’est Diogo Alvares Correia, elle c’est son épouse Catarina do Brasil, Paraguaçu. Je vais vous dire un peu de ce que j’ai appris sur eux. 
L’histoire raconte que Diogo Alvares Correia, un jeune homme qui habitait à Viana do Castelo, a prit la mer de bonne heure pour les aventures maritimes et commerciales, comme le faisaient beaucoup de ses contemporains.
Vers 1510, le navire où il se trouvait a fait naufrage sur les côtes du Brésil, près de São Salvador de Bahia.
Alors que ses compagnons ont péri, il est dit que ce sont les indiens Tupinambas qui ont découvert Diogo Alvares caché dans une grotte marine. Jeune homme débrouillard, il arrive à impressionner les indiens, et va vivre parmi eux pendant de longues années. Ils lui donnent le nom de Caramuru.
 
 
arrivée de Diogo Alvares à Bahia (peintre anonyme, Monastère de São Bento, Salvador, Bahia, Brésil)
 
Le chef de la tribu lui offre une de ses fille, une jolie indienne de nom Paraguaçu. 
On trouve plus tard un document de son baptême enregistré en France à Saint-Malo. 
Elle devient chrétienne lors de ce voyage avec son mari, et prend le nom de Catarina do Brésil, en hommage à Catherine de Granges, l’épouse de Jacques Cartier qui aurait été la marraine. 
Plusieurs filles et fils de Diogo Alvares Caramuru et de Catarina Paraguaçu, nés au Brésil, ont donné naissance à d’importantes familles indiennes/portugaises tout au début de la création de la colonie.
 
Je vous invite à suivre un peu plus la vie de Diogo Alvares et Catarina Paraguaçu au Brésil.
 
Ayant vécu pendant de nombreuses années parmi les Indiens, Diogo Alvares connaissait les coutumes des natifs et servait de médiateur entre les indiens et les premiers administrateurs et les missionnaires.
 
Le roi du Portugal recommendait ses services et son influence grandissait. En remerciement, il reçut une importante concession de terres. 
 
 
Devenue chrétienne, Catarina avait souvent des rêves où elle voyait des marins naufragés. Parmi eux elle « voyait » une femme qui tenait un enfant dans les bras. Très inquiéte elle envoya son mari au secours des marins et effectivement il trouva plusieurs naufragés, mas aucune femme.
 
 
 
 
 
Sur la légende de ses rêves:
"O sonho de Catarina Paraguaçu" (Manuel Lopes Rodrigues, 1871). Igreja da Graça, Salvador.

Le rêve de Catarina Paraguaçu "Manuel Lopes Rodrigues, 1871, église de Graça, Salvador
Dans ses rêves Catarina avait des visions de cette femme qui lui demanda de construire une maison pour elle dans le village. Peu de temps après, la statutette  d’une Sainte Vierge avec un enfant dans les bras a été effectivement trouvée. Cette image fut placée dans l’autel de l’église da Graça construite par Caramuru et sa femme Catarina. Cette église est un des tout premiers lieux de culte catholiques du Brésil. 
http://www.acnsf.org.br/article/11993/A-primeira-familia-brasileira.HTML
L'église "da Graça" faite construire para Catarina Paraguaçu à Salvador . C'est ici qu'elle a été enterrée.

Viana do Castelo, d'où partit Diogo Alvares

dimanche 17 novembre 2013

La ville de Loule en nuit blanche




Nous avons été informés par les images des chaines de télévion qu’il y a déjà des montagnes recouvertes de neige, aussi bien à l’étranger que sur les plus hauts monts du centre du Portugal.

Quelques photos de la ville de Loulé, en Algarve

En passant en revue mes photos, je revois la blancheur de la nuit du 31 août. C’est le soir qui a été choisi par la mairie de la ville de Loulé pour dire “au revoir” à l’été et remercier les touristes de leur visites.
La comparaison s’arrête à la couleur. Loulé s’est habillée de blanc comme il en est déjà la tradition.


 
Alors voici quelques images de Loulé, qui est une ville de l’Algarve, plutôt calme en ses jours routiniers de ville de l’intérieur.

 

Maintenant le 31 août lorsque la ville se remplit d’une atmosphère lumineuse et blanche, il y de la magie dans les rues.

Il y a des fantaisies qui se promènent
L’organisation fait appel à beaucoup de bénévoles, aux gymnastes et aux artistes locaux, qui proposent des spectacles intercalés aux différentes heures de la soirée.
 
 Les DJ’s des discothèques sont chargés de la musique dans les places et créent des pistes de danse.


 
 
 
Les personnages des fantaisies pour les photos des souvenirs:
 
 
 
 
 
Les mélodies s’échappaient aussi des fenêtres des établissement publiques.

Jusqu’à tard dans la nuit, les animations de rue suivent leur cours pour les bonheur des visiteurs de tous âges.



 
Des magasins ont ouvert leurs portes, et les mannequins des vitrines se sont mis en blanc de fête.
 
 
 

Plusieurs bars et restaurants étaient aussi ouverts avec petits repas, patisseries et boissons de toutes sortes; le marché couvert avait ouvert ses portails.
Voici la vidéo publiée par la Mairie de Loulé,
je vous souhaite une bonne promenade dans cette ville:


C’était une nuit d'été encore chaude en Algarve.
 

mercredi 13 novembre 2013

Les derniers baleiniers et l’observation des cetaces, Acores


 
Un soir je regardais à la télévision une émission sur l’histoire du Greenpeace. L’émission faisait écho des nombreux combats de leurs membres.

Les verts et bleus des Açores 
 
Parmi ces luttes, ils citaient celle pour la conservation de l'Antarctique qui a aboutit à la signature du traité  interdisant l’exploitation de ce continent glacé pour 50 ans, et une autre qui vise la fin de la  chasse à la baleine qui a mis ces animaux en risque de totale disparition

Paysage des Açores
 
D’ici mon post pour un saut aux Açores, l’archipel portugais situé au milieu de l’océan Atlantique, où dauphins, baleines, cachalots, font partie de l’imaginaire des îles. 


La chasse à la baleine a représenté au cours des siècles derniers, une importante activité economique pour les habitants locaux.  
 
C’était une pêche traditionnelle, avec  des risques énormes. Les baleiniers étaient les hommes les plus courageux des îles.
 
 Phare des Açores
À bord de petites embarcations, ils s’approchaient de la baleine ou du cachalot, et les  tuaient au moyen de longues lignes et des harpons lancés à la main.

Aux Açores la chasse resta au stade artisanal. L’activité était particulièrement dangereuse avec des tragédies pour les familles. Il n’était pas rare que l’animal attaque à son tour l’embarcation, et projecte l’équipage par dessus bord.

Suite à l'interdiction de la capture de ces animaux par une commission internationale:
En 1987, le dernier cachalot a été chassé aux Açores”... texte du site http://www.espacotalassa.com/02_fr/04_museum/index_museum.htm

Depuis cachalots, baleines, dauphins vivent en paix dans les eaux de l'Archipel qui respecte les accords internationaux

Espaço Talassa presente grand nombre d’informations sur les cétacés référencés dans les eaux açoriennes.
 
L’espace marin des Açores est un sanctuaire de cétacés où sont dénombrés près d’une trentaine de ces animaux qu'on peut observer aux différentes époques de l’année.

Rencontre avec des dauphins et baleines aux Açores (c'est en français, merci pour le partage!)
publié par Yann2561

Avec le lien qui suit, on peut trouver des détails sur les espèces qu’on peut observer lors des sorties en mer, en cliquant sur l’image du petit animal “noir”, une autre fenêtre s’ouvre avec des descriptions:
http://www.espacotalassa.com/02_fr/16_species/index_species.htm
 
Plusieurs opérateurs travaillent dans les îles, avec des règles strictes d’observation des animaux. Ils transportent les touristes à bord de petites embarcations et il n’y a plus de harpons, mais seulement des caméras et des appareils à photos pour rapporter des souvenirs de ces rencontres.
 
Dans l’île du Pico, il y un “Museu dos Baleeiros” qui retrace l'histoire de cette activité traditionnelle des gens des Açores.

Mais il est aussi dit qu’une grande pression  au niveau mondial se fait sentir pour la reprise de la chasse industrielle des baleines et des cachalots. L’industrie de beaucoup de pays qui s'adonnaient à ce genre de capture à grande échelle, retirait de gros profits de de ces animaux, qui servaient pour de très nombreuses applications commerciales et industrielles. Beaucoup d’éclairage des villes et domestique aux Etats-Unis et en Europe se faisait avec de l’huile de baleine.
 

Pour rendre hommage à ces magnifiques animaux, j’ai trouvé sur le net la vidéo suivante tirée d’un reportage ancien sur la chasse traditionnelle comme elle était pratiquée aux Açores. On voit ce qui se passe à partir du moment où une baleine ou cachalot était repéré par un guetteur.
Les images sont dures, mais on ne peut pas cacher que les animaux sont sans cesse sacritiés pour les humains.
 
 Caça à Baleia publié par Armando Valente


Le Portugal n’avait pas les moyens de s’offrir les navires-usines ou autres technologies de la chasse industrielle des cétacés. Mais les marins et  pêcheurs des Açores étaient prisés par les navires de capture américains qui venaient les chercher pour leurs  habilité et connaissances. Beaucoup seraient restés definitivement aux Etats-Unis.

Je remercie mes amis qui sont allés aux Açores et qui m'ont prêté ces photos!

Pour terminer le post sur les Açores, j’ai bien aimé la jolie musique de ce groupe de musiciens des Açores (île de São Jorge)
GRUPO DE VIOLAS DAS MANADAS ILHA SãO JORGE faria59


 

mercredi 6 novembre 2013

Ana Moura et le Fado da Procura



Photo des toits de Lisbonne
Ana Moura est une chanteuse de fado trés connue. Elle a un timbre de voix qui épouse les mélodies du fado, en même temps nostalgiques et vibrantes.

Les accords des douze cordes de la guitare portugaise  se plaisent à accompagner le rythme de la chanson, et dans ce fado, je trouve que l’effet est particulièrement saisissant:
 
On a l’impression que la guitare répète ce que dit la chanteuse.

Le « Fado da Procura » (le Fado Recherche) de 2007:


DISCO: PARA ALÉM DA SAUDADE
Guitarra portuguesa: Custódio Castelo
Viola: Jorge Fernando
Baixo: Filipe Lersen
'O Fado da Procura'  Le Fado Recherche

Mas porque é que a gente   Mais pourquoi est-ce
Não se encontra?  
Qu’on ne se rencontre pas ?
No Largo da Bica  
Dans la place de la Bica
Fui-te procurar   
Je suis allée à ta recherche
Campo de Cebolas   L
a Place des Cebolas
E eu sem te encontrar 
Et moi sans te trouver
Eu fui mesmo até   
J’ai même été jusqu’à
À Casa do Fado  
La Maison du Fado
Mas tu não estavas 
Mais tu n’étais
Em nenhum lado
Nulle part

Mas porque é que a gente
Mais pourquoi est-ce
Não se encontra?
Qu’on ne se rencontre pas ?

Mas porque é que a gente
Mais pourquoi est-ce
Não se encontra? Qu’on ne se rencontre pas ?
 
Já estou sem saber Déjà je ne sais plus 
O que hei-de fazer  Ce que je dois faire
Se seguir em frente
Si je vais en avant
Ai Madre de Deus Ah Madre de Deus
Se voltar atrás
Si je retourne en arrière
Ai Chiados meus
Ah mon Chiado
E o rio diz:
Et le fleuve qui dit
Que tarde infeliz
Quelle malchanceuse après-midi

Mas porque é que a gente
Mais pourquoi est-ce
Não se encontra?
Qu’on ne se rencontre pas ?

Mas porque é que a gente
Mais pourquoi est-ce
Não se encontra?
Qu’on ne se rencontre pas ?
Já estou farta disto J’en ai assez de tout cela
Farta de verdade
J’en ai assez vraiment
Vou beber a bica
Je vais boire un café
Sentar e pensar M’assoire et penser
Ver se esta saudade
Voir si ce désir
Ai fica ou não fica...
S’il reste ou ne reste pas...

E talvez sem querer
Et peut-être que sans le vouloir
Não querem lá ver
Ne voyez vous pas
Sem te procurar
Sans que je te recherche
Te veja passar
Je te vois passer

Sem te procurar
Sans que je te recherche
Te veja passar
Je te vois passer
 
Voilà une traduction que j'ai fait de mon mieux! Les paroles de la chanson font allusion à plusieurs places de Lisbonne, la capitale du Portugal.



Une de mes photos prises vers la Place "Campo das Cebolas, dans la ville basse.











Vers le couvent et église de Madre de Deus, qui abrite le musée de l'Azulejo
(zone orientale de Lisbonne)



Voir ici l'intérieur de l'église remplie d'oeuvres d'art, que je vous invite à découvrir avec le lien suivant:

Statue du poète António Ribeiro Chiado, dans une place du Chiado (nom de ce quartier de Lisbonne)
 
 
 
 
 
 
 
Encore une photo d'un coin de rue du Chiado
 
Jolie façade du theatre "da Trindade", quartier du Chiado 
J'espère que la petite promenade à Lisbonne vous aura plu!