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Blog sur le Portugal

Voyages, actualites, histoire, culture, faits divers, images du Portugal, photos, regards sur le monde portugais, et la lusofonie, à decouvrir ou à redecouvrir.

(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

dimanche 29 janvier 2012

Bienvenu(e)s a Viana do Castelo


Viana do Castelo est une ville du Minho (se prononce Mignou), la province située à l’extrême nord-ouest du Portugal.


Doté de jolis paysages, le Minho verdoyant est reconnu pour ses sites et son environnement où la main de l’homme a cultivé les moindres recoins, même ceux qui s’agrippent aux coteaux des  reliefs montagneux.




Les festivals religieux et profanes attirent toutes les années beaucoup de touristes. Dans ces fêtes, les groupes folkloriques marquent présence par les danses rythmées et par leurs habits de couleurs vives.
Rue d'un village du Minho

J’ai voulu rappeler que Viana do Castelo se bat pour défendre ses traditions collectives. En 2011, la fête a eu lieu comme tous les étés, et les femmes de Viana se sont habillées avec leurs habits traditionnels.
Je connais le Minho, mais je ne  suis jamais allée à cette fête de Viana, alors je me permets d’avoir recours à deux vidéos trouvées sur Youtube, dont l’une qui montre le spectacle des habitants de la ville défilant avec leurs beaux habits colorés. 




Enviado por pedrodoporto em 02/09/2010
Après quelques minutes où les chars et matériel d’époque reconstituent des scènes de la vie collective et des travaux agricoles, c’est le vrai défilé des femmes et des jeunes filles de Viana qui égaient la parade avec leurs costumes recouverts de broderies et de motifs régionaux. 


Vers la fin du défilé, on voit une petite chapelle avec le prêtre qui marie un couple, car on dit que les mariées de Viana sont très belles. Le costume traditionnel de la marié se compose d’une robe noire aux motifs brodés. Sur la tête, la mariée porte un foulard blanc en dentelle, et sur la poitrine les bijoux qui étaient offerts à la jeune fille (et souvent transmis de mère en fille).


Ces groupes folkloriques couramment appelés « ranchos » sont très nombreux au Portugal et accompagnent les fêtes à caractère religieux, mais on les voit dans beaucoup de festivals surtout en été,  comme ressources culturelles qui transmettent beaucoup de gaité avec leurs danses aux rythmes vifs.



Certains disent que les habits des groupes folkloriques du Minho sont les plus beaux du Portugal. Les danses populaires mettent en valeur la beauté des couleurs vives et des ornements (2 groupes de Viana do Castelo). 



Des photos d'une autre jolie vidéo:

mardi 24 janvier 2012

Une visite a Peroguarda, en Alentejo





Nous avons été invités par un couple d’amis en visite à Peroguarda, leur village natal. Après avoir traversé les montagnes du nord de l’Algarve, nous voilà partis en direction à Beja, la capital de l’Alentejo du sud (baixo Alentejo). 





Peroguarda se trouve dans cette région, à peu de kilomètres de la ville de Ferreira do Alentejo.
C’est un village typique de cette province. D’après certains textes, sa désignation viendrait de « Pedro da Guarda », le nom d’un courageux berger qui y avait fait construire quelques petites maisons, et qui est mort en luttant contre un loup qui le blessa mortellement.


Les habitants sont fiers de nous montrer la plaque qui témoigne de la nomination de Peroguarda comme le village le plus portugais de l’Alentejo (du sud), ceci en l’année de 1938



Je ne sais pas si la classification s’est maintenue ou répétée, mais il est vrai que le village représente bien l’Alentejo avec ses maisons basses et bien alignées.
Ici il n’y a pas de baroque comme au nord du Portugal. En Alentejo, les lignes sont simples. Les habitations suivent le mouvement court des plaines ondulantes où elles se localisent. Quelques touches de couleur viennent, ici et là, rompre la monotonie blanche des façades.

Nous sommes dans l’Alentejo « profond » où le temps semble s’être un peu arrêté, mais où les circonstances ont permis de garder la typicité de l’ensemble, et une bonne intégration dans le paysage.


Le village a aussi son église à l’architecture sobre du XVIe siècle, qui est dédiée à Santa Margarida (Sainte Marguerite), la sainte patronne de Peroguarda.

Nos amis nous ont fait visiter une jolie fontaine qui se trouve au fond d’une ruelle. 


Sur la droite le lavoir, où l’eau claire coule en abondance. 

Un peu plus haut, un édifice de bains publics (balneários), et on nous dit que les dames de Peroguarda se dirigent volontiers au lavoir, même celles qui ont la machine à laver le linge !



Les bains publics.
Et puis aussi que des habitants du village, se rendent aux bains publics, même en ayant la salle de bain et eau chaude chez eux !


Peroguarda garde aussi un « trésor » que j’ai eu plaisir à découvrir. C’est une collection de meubles typiques de l’Alentejo. 
Ce sont des meubles traditionnels, peints à la main, aux teintes vives et aux motifs fleuris.

Je connaissais ces travaux des artisans locaux, j'en avais vu aussi des tout blancs, avec des petites fleurs pour une chambre d'enfant. Mais suite aux vagues envahissantes des marques internationales, ces meubles qui étaient communs dans tout l’Alentejo, avaient presque disparu.

Il y a maintenant un regain d’intérêt pour la particularité de ces couleurs et représentations naïves. On voit grandir l’offre de d’artistes qui font connaître et proposent leurs créations dans des expositions diverses et sur les sites du net.  

jeudi 19 janvier 2012

Lisbonne et la traversee de l’ Atlantique


Dès la fin de mon message précédent sur les les invasions françaises au Portugal , il m’a semblé entendre une petite voix qui demandait « et ensuite, que c’est-t-il passé ? » Je vais retourner un peu dans l’histoire et reprendre la suite des évènements.

Alors imaginons l’état des choses et le moral des gens dans tout le pays, alors qu’on annonçait l’ultimatum de Napoléon Bonaparte, selon lequel le Portugal devait fermer tous ses ports à l’Angleterre, emprisonner les citoyens britanniques qui se trouvaient sur le territoire, et confisquer leurs biens.

Pratiquement tous les pays de l’Europe avaient vu leurs souverains détrônés ; au Portugal la noblesse craignait le sort qui avait été réservé au roi et reine de France ; une armée française de près de 30.000 hommes sous le commandement du général Junot, traverse la frontière le 20 Novembre 1807, et se dirige vers Lisbonne, semant la peur et la dévastation sur  son passage.   




La famille royale de Portugal se préparant à partir pour le Brésil


La capitale du Portugal se jette carrément à la mer (pas du haut du cap de Roca bien sur !). Le port de Lisbonne est envahi par une foule qui se presse pour fuir devant l’arrivé très prochaine des envahisseurs. 


On voit souvent dans les livres cette image de la fuite de la famille royale (un tableau d’un des palais de Lisbonne). Pourtant cette ambiance assez décontractée n’est pas celle qui est transmise par les témoignages de ceux qui ont écrit sur ces évènements d’il y a 200 ans.


Le prince régent Dom João gouvernait le Portugal à cette époque, suite aux crises de démence dont souffrait sa mère la reine Marie 1ère. C’est donc le Prince Régent qui donna l’ordre qu’il fallait absolument que la famille royale, la cour, ministres, juges, prêtres, fonctionnaires, domestiques, soldats, partent rapidement pour leur plus grande colonie, le Brésil (qui était sous administration du Portugal depuis 1500).


L'extrait du filme sur la fuite de la famille royale et l'arrivée au Brésil est surement plus près de la réalité



Extrait du filme "Carlota Joaquina, a Princesa do Brasil"
Youtube: enviado por dadmckenna em 25/04/2010

On emballa tout ce qui était possible d’emporter : documents, livres, cageots de vaisselle, coffres avec bijoux, tableaux, trésors royaux qu’on voulait sauver des mains de l’ennemi, valises de vêtements, chariots, caisses de nourriture, réservoirs d’eau, animaux, et tout ce qu’on pensait qu’il serait indispensable pour un voyage qui allait durer près de deux mois, et presque tout l’argent du royaume.

La capitale de l’Empire Portugais allait être transférée à Rio de Janeiro juste avant l’arrivée de l'armée française. Le désordre était grand, les familles se trouvaient séparées, le froid et la pluie de l’hiver rendaient plus difficile l’occupation des bâteaux. On estime qu’il y eu entre 10.000 et 15.000 personnes (dont la moitié peut-être membres des équipages, selon certaines sources) qui allaient remplir les quelques 30 navires portugais, et qui feraient un terrible voyage « serrés comme des sardines en boîte » selon certains écrits.


Les embarcations, escortées par 4 navires anglais, prennent la mer le 29 Novembre 1807, en des conditions précaires, très vite subissant les effets des tempêtes en haute mer, où les navires se perdent les uns des autres, et les familles restent sans nouvelles jusqu’à leur arrivée en sol du Brésil. Au matin du 30 Novembre, Junot et ses soldats font leur entrée à Lisbonne, ayant encore apparemment eu l’occasion d’apercevoir les voiles des bateaux portugais qui quittaient le Tage, mais déjà hors de leur portée.

Après une longue traversée épique, c’est donc en piteux états qu’ils sont arrivés d’abord à  Salvador da Baía le 22 Janvier 1808, dans la chaleur de l'été de l'hémisphère sud, où ils sont restés quelques semaines, avant de reprendre la mer pour le Rio de Janeiro le 24 février. 

Ce transfert de  la capitale a permis à la reine, au régent et aux nobles de ne pas être capturés par les armées françaises, et au Portugal de ne pas disparaître en tant que nation indépendante.  

dimanche 15 janvier 2012

Au cap de Roca, la pointe la plus occidentale du continent europeen



L’Europe continentale est limitée par certains points. L’un d’eux, est le cap de Roca (Cabo da Roca) qui constitue la pointe la plus occidentale du continent européen (sans compter les îles, sinon cette limite reviendrait aux Açores).


 
Alors nous voilà partis pour une petite visite avec vue sur le grand et large océan.
Quelques unes de mes photos montrent que du haut du massif de Sintra, lorsque l’on visite le Palais de Pena, on aperçoit la ligne bleue de l’Atlântique, à une dizaine de kilomètres de distance. Le Portugal étant un pays assez montagneux, il est donc assez habituel  que beaucoup de paysages se voient offrir des points de vue soulignés par la couleur de l’océan, sans avoir recours aux lunettes d’approche (2 vues depuis Sintra).

Le cap de Roca se trouve dans la même ligne de l’horizon, un peu plus bas, à quelques 20 kms de la ville de Sintra, et aussi à une quarantaine de kms au nord-ouest de Lisbonne, longitude 9º30 ouest.




Le grand poète Luís de Camões a lui aussi été impressionné par le mysticisme du lieu,  à propos duquel il a écrit la phrase (très connue) que c’est ici « où la terre finit, et où la mer commence ». 

Le monument où on peut lire la célèbre phrase.
Il est vrai qu’on pourrait dire la même chose à propos d’une infinité d’endroits de la planète ! Mais au « Cabo da Roca » lorsque l’on regarde du haut des imposantes falaises qui plongent dans l’océan, on a une impression de « fin du monde »



Voici trois jolies photos (autorisées) du site A Terceira Dimensao - Fotografia Aerea

Comme quoi le Portugal a une solide structure pour défendre le continent européen  contre les assauts  de l’Atlantique !










Les falaises da la pointe la plus occidentale du continent européen s’élèvent à environ 140 m au-dessus des vagues. Tout en bas, les bateaux semblent bien petits. 
On imagine que c’était un lieu privilégié où ceux qui rêvaient de mondes nouveaux venaient chercher l’inspiration. 



Le site du Cap de Roca fait partie du Parc Naturel de Sintra-Cascais. 



La végétation est basse et comporte un grand nombre de plantes endémiques caractéristiques de cette région, que les lois du parc entendent protéger.


On peut jeter un coup d’œil sur le monument qui porte l’inscription du poète Luís de Camões, parcourir les sentiers tortueux, sentir l'air du large, acheter des petits souvenirs et même un « certificat de visite » à l’office du tourisme.  

Le cap de Roca est visité par beaucoup de touristes, mais aussi par les habitants de Lisbonne et banlieue désireux de passer quelques moments plaisants et de relaxation.

mardi 10 janvier 2012

La tradition des rois





Les traditions se perdent un peu au profit d’occupations plus « mondialisées» et du rap, mais la fête des rois ne passe pas inaperçue. Au Portugal on continue à fêter les rois mages pratiquement dans toutes les régions du pays.

Ces fêtes se manifestent surtout par la musique. Il y a tout une panoplie de chants populaires dirigés à l’enfant Jésus et aux rois mages. Car c’est l’enfant Jésus que les trois personnages viennent adorer, comme disent les chansons.

Traditionnellement dans les villes et villages, des groupes de personnes munis d’instruments de musique populaires, se rassemblent et parcourent les rues le soir, rendant visite à toutes les habitations. 
Ils chantent devant la maison jusqu’à ce que les propriétaires leur ouvrent la porte. Il s’en suit le verre de l’amitié, du porto ou des liqueurs (pas de soucis, ils circulent à pied !), et des beignets ou autres gâteaux préparés pour l’occasion. Voici le tour d'un groupe de chanteurs trouvé sur le net: http://www.youtube.com/watch?v=JlBnLlKPPGA

Groupe de chanteurs à  Macedo de Cavaleiros

Il y eu un temps où on réservait pour ce groupe de chanteurs, des récompenses comme les saucissons car c’était l’époque où on tuait un cochon, ou des noix, des châtaignes, ou des fruits, que les éléments du groupe se partageaient, après avoir fini le tour du village. 
Les paroles de ces chansons sont en général bien connues, et tous peuvent les chanter. Elles honorent les propriétaires de la maison, les rois mages et bien sûr la sainte famille, Marie, Joseph et petit Jésus. Voici le lien d'un groupe chantant les rois cette fois la journée:
http://www.youtube.com/watch?v=W0llnuxjJwQ&feature=related

Cette tradition s’appelle « cantar as janeiras” (chanter les chansons de janvier) ou « cantar os reis » (chanter les rois), et se fait surtout la nuit du 6 janvier (aussi du youtube un groupe de chanteurs, merci de la publication). 
http://www.youtube.com/watch?v=xqjMG9uDgKk&feature=related


Le Club Grupo Amigos da Terceira (île Terceira aux Açores) chantant les rois

La tradition a été reprise par des spectacles qui ont lieu soit au centre-ville, soit dans les églises, soit dans des salles de fêtes où, plus confortablement assis, on assiste à l’arrivée des personnages habillés en rois mages. 
Les enfants bien sûr se voient distribuer les couronnes décorées comme celles en papier que l’on fait dans les maternelles.
Pendant toute la période de Noël, avec continuation en janvier, on fait honneur à un gâteau qui s’appelle « bolo rei » (gâteau roi), soit le gâteau des rois. C’est un gâteau en forme de couronne, doré, rempli de fruits confits et de fruits secs, amandes pignons, raisins secs, etc.



Il y avait à l’intérieur du gâteau une vrai fève séchée, qui a été remplacée par des petits objets destinés à l’invité qui avait cette part de gâteau. Alors celui qui trouvait la fève ou le petit objet, devait payer le gâteau suivant. Si personne ne se manifestait, on cherchait qui est-ce qui avait eu le courage de l'avaler pour éviter de faire les frais d’un autre gâteau « bolo rei » ! 
De nos jours fève et petits objets sont interdits par les autorités de l’hygiène et  sécurité, mais heureusement pas le gâteau!

dimanche 1 janvier 2012

Les jardins du Palais Royal de Queluz






C’est la reine Marie Amélie d’Orléans (Dona Amélia) qui découvrit que le Portugal possédait une collection remarquable de carrosses royaux.







Dona Amélia fut reine du Portugal de par son mariage avec le roi Dom Carlos 1er, en 1886.
Dans un beau décor, le musée des carrosses de Lisbonne abrite une collection de carrosses royaux que beaucoup disent être la plus belle au monde.


Il est situé à Belem, dans la zone ouest de Lisbonne, près du Monastère des Jerónimos. Il y avait à cet emplacement un ancien manège royal qui avait été reconstruit en 1786 par le futur roi Don João VI.
Le travail de décoration élaborée continua pendant les décennies suivantes.
Les galeries du premier étage permettaient à la famille royale d'assister aux spectacles équestres.


La reine Dona Amélia fit fermer ce Manège Royal de Belém (Picadeiro Real de Belém) et le remplaça par le Musée des Carrosses qu’elle inaugura en 1905.


La reine Amélie prit conscience de la valeur de ce patrimoine qu’il importait sauvegarder.
Elle y regroupa les voitures royales et nobles d’apparat du XVIIe au XIXe siècle, auxquelles virent s’ajouter d’autres moyens de transport tels que chaises à porteur et d’autres accessoires.

Le lien du Museu Nacional dos Coches permet de connaitre son histoire et donne tous les détails sur l’édifice, visites, contacts, etc.


La page des V. Virtuais / visites virtuelles est très intéressante et je vous invite à suivre les liens du site du musée  (avec la souris on peut augmenter les images ou changer de direction en appuyant sur les flèches).
3 carrosses "monumentaux" en « talha dourada » qui ont constitué l’ambassade envoyée par le roi du Portugal au Pape Clément XI, a voir les belles décorations:

Visites virtuelles VisitasVirtuaisInfo


Au salon noble   VisitasVirtuais

Aux carrosses des reines  VisitasVirtuais
Et encore La Brochure en français  (toujours du site du musée)

Le musée des carrosses est un des plus visités de Lisbonne. On peut prendre des photos, mais les gardes du musée avertissent sans arrêt "pas de flash"!

Je souhaite une bonne visite à ceux qui passent par la capitale du Portugal.




Le Palais (palacio) Royal de Queluz


Aujourd'hui je voudrais vous présenter un palais que j'ai eu l'occasion de visiter dernièrement avec des amis, le "Palácio Real de Queluz".
L'escalier des lions
En revenant de notre promenade à Sintra, nous nous sommes arrêtés à Queluz, une ville située à l’ouest de Lisbonne. E voilà la plaque « Palácio de Queluz ». La construction de ce palais royal date de la 2e moitié du XVIIIe siècle (de 1747 à 1794) et le style de l’architecture  marque le retour aux formes classiques.




L’architecte portugais Mateus Vicente de Oliveira s'est vu confier le projet du palais royal. La construction gracieuse de l’édifice aux multiples balustrades, ainsi que la couleur rose de la façade, mettent en évidence le goût féminin de la reine Marie I du Portugal qui l’a occupé pendant une partie de sa vie, car le Palais de Queluz est devenu résidence d’été de la famille royale.
Alors nous voilà traversant les salles décorés aux préférences de l’époque.
La salle des Ambassadeurs décorée de glaces et de marbre, la salle de Don Quichotte avec des images de la vie du personnage, la salle de la musique, la salle du trône...
Salle des Ambassadeurs
Une salle particulièrement belle a ses murs recouverts d’azulejos qui présentent des scènes allusives à la Chine et au Brésil...............



La "Sala do Trono" à droite



Puis d’autres salles, les chambres des princesses, avec de jolis plafonds. On admire aussi les lustres de Venise, ainsi que tout le mobilier ouvragé, les tapis, les tableaux.


La chapelle, un projet de Mateus Vicente de Oliveira, a de bien jolies décorations. 


L’architecte français Jean-Baptiste Robillion qui avait émigré au Portugal, marca la deuxième phase de la construction du palais. Le tremblement de terre qui détruit une grande partie Lisbonne en 1755, avait rendu nécessaire la présence d’un grand nombre d’architectes pour la reconstruction de la capitale du Portugal.

Mateus Vicente Oliveira a été appelé pour coordonner les énormes travaux de la reconstruction de Lisbonne; il a été remplacé à Queluz par Jean-Baptiste Robillion. Responsable pour une partie des espaces, et pour la décoration, l’architecte français y introduit le goût français et donna à ce palais un petit air de Versailles.
Manuel Caetano un autre architecte portugais  prendra la suite des travaux suite à la mort de Robillion (1782).


Voici le lien du site du Palais Royal  où on peut faire une visite virtuelle:
http://www.pnqueluz.imc-ip.pt/pt-PT/edidficio/edificio_ambientes/ContentList.aspx
et d’où j’ai copié des informations et quelques photos après avoir demandé la permission à Madame la Directrice du Palácio de Queluz, qui m’a autorisé la publication dans mon blog, et que je remercie.